Communauté d'agglomération de Saint-Omer
La communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO) est une ancienne communauté d'agglomération française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Hauts-de-France.
Communauté d’agglomération de Saint-Omer | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Forme | Communauté d'agglomération |
Siège | Longuenesse |
Communes | 25 |
Date de création | 1er janvier 2001 |
Date de disparition | 31 décembre 2016 |
Code SIREN | 246200455 |
Démographie | |
Population | 71 953 hab. (2021) |
Densité | 305 hab./km2 |
Géographie | |
Superficie | 235,78 km2 |
Localisation | |
Localisation dans le Pas-de-Calais. | |
Liens | |
Site web | http://www.ca-stomer.fr |
Fiche Banatic | Données en ligne |
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Elle a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO).
Historique
modifierLe 20 novembre 1962[1] naissait le District urbain, alors composé de deux communes - Saint-Omer et Longuenesse - dont les compétences portaient essentiellement sur le logement et l’assainissement.
Par étapes successives d’autres communes sont venues rejoindre Saint-Omer et Longuenesse :
- Saint Martin au Laert, en 1965,
- Arques, Blendecques, Campagne-lès-Wardrecques, Clairmarais, Hallines, Helfaut, Tatinghem et Wizernes en 1966,
- Salperwick en 1970,
- Éperlecques, Houlle, Moringhem, Moulle, Serques et Tilques en 1972.
À cette date, le "District Urbain" a perdu avec ses 12 communes rurales, sa dénomination urbain pour devenir le District de la région de Saint-Omer, puis se transforme, le 1er janvier 2001, en communauté d’agglomération de Saint-Omer (CASO) qui a accueilli à la même date, sa 19e commune, celle de Wardrecques.
Le , la communauté d'agglomération s’agrandit en absorbant les six communes de l'ancienne communauté de communes de la région d'Ardres et de la Vallée de la Hem : Bayenghem-les-Eperlecques, Mentque-Nortbécourt, Nordausques, Nort-Leulinghem, Tournehem-sur-la-Hem et Zouafques.
Un processus d'adhésion de la commune de Racquinghem, jusqu'alors membre de la communauté de communes du pays d'Aire, a été engagé en 2014[2]. La commune rejoint finalement en septembre 2015, la communauté d'agglomération à la suite d'un arrêté préfectoral statuant en ce sens à la suite d'un conflit avec la CCPA[3].
En 2015, un projet de fusion des communes de la Communauté d'agglomération de Saint-Omer en une seule est élaboré. Pour que ce projet puisse être validé, il nécessite l'accord de toutes les communes concernées. Le 8 octobre, le conseil municipal de Clairmarais vote contre, ce qui met un terme à ce projet[4].
Le , la communauté d'agglomération compte une commune de moins, les communes de Saint-Martin-au-Laërt et Tatinghem ayant fusionné et créé la commune nouvelle de Saint-Martin-lez-Tatinghem[5].
Le , la communauté d'agglomération fusionne avec la communauté de communes du canton de Fauquembergues, la communauté de communes de la Morinie et la communauté de communes du Pays d'Aire, pour former la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer [6].
Territoire communautaire
modifierGéographie
modifierEntre la Côte d’Opale, la Flandre et l’Artois.
- voies de transport :
- l’A26 : Saint-Omer à 2 h de Paris, 30 min de Calais
- la RN 42 : Saint-Omer à 45 min de Boulogne-sur-Mer, 1 h de Lille
- la RD 300 : Saint-Omer à 30 min de Dunkerque.
- La voie fluviale : une liaison directe avec le futur canal Seine Nord, via le canal à grand gabarit.
Composition
modifierLa communauté d'agglomération de Saint-Omer regroupait en 2016 les 25 communes suivantes, soit, selon le recensement de 2013, une population totale regroupée de 73 672 habitants[1] :
- Longuenesse
- Arques
- Bayenghem-lès-Éperlecques
- Blendecques
- Campagne-lès-Wardrecques
- Clairmarais
- Éperlecques
- Hallines
- Helfaut
- Houlle
- Mentque-Nortbécourt
- Moringhem
- Moulle
- Nordausques
- Nort-Leulinghem
- Racquinghem
- Saint-Martin-lez-Tatinghem
- Saint-Omer
- Serques
- Tilques
- Tournehem-sur-la-Hem
- Wizernes
- Zouafques
Administration
modifierSiège
modifierLe siège de la CASO était à Longuenesse, 4, rue Albert-Camus[1].
Élus
modifierLa communauté d'agglomération est administrée par son conseil communautaire, composé en 2014 de 67 conseillers municipaux[7] représentant les 25 communes membres.
À la suite des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, le conseil communautaire du a élu son nouveau président, François Decoster, maire de Saint-Omer, et désigné ses 14 vice-présidents, qui sont :
- Bertrand Petit, maire de Saint-Martin-au-Laërt ;
- Jean-Marie Barbier, maire de Longuenesse ;
- Caroline Saudemont, maire d’Arques ;
- Rachid Ben Amor, maire de Blendecques ;
- Daniel Herbert, maire de Wizernes ;
- Laurent Denis, maire d’Eperlecques ;
- Bruno Humetz, adjoint à Saint-Omer ;
- Gilles Louf, maire de Tatinghem ;
- Patrick Bédague, maire de Tilques ;
- Marc Thomas, maire de Moulle ;
- Marie Lefebvre, maire de Serques ;
- Jean-Michel Bouhin, maire de Bayenghem-les-Eperlecques ;
- Michel Prévost, maire d’Hallines ;
- Jean-Pierre Leclercq, maire de Mentque-Nortbécourt[8].
Ils ont été en fonction jusqu'à la fusion de la CASO au sein de la CAPSO.
Liste des présidents
modifierCompétences
modifierL'intercommunalité exerçait les compétences qui lui avaient été transférées par les communes membres, dans les conditions définies par le code général des collectivités territoriales.
Celles-ci aussi avaient bien sûr évolué au fil des années, notamment en matière d’urbanisme (zones d’habitation, lotissements, plans d’occupation des sols), de développement économique (développement des zones industrielles, d’activités), l’enlèvement des ordures ménagères, de distribution et d’adduction d’eau potable (pour les communes ayant transféré cette compétence), d’assainissement, mais aussi plus récemment de promouvoir l’enseignement supérieur, le tourisme, les affaires culturelles.
Régime fiscal et budget
modifierLa communauté d'agglomération était un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité percevait, comme toutes les communautés d'agglomération, la fiscalité professionnelle unique[1] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Elle percevait également une taxe d'enlèvement des ordures ménagères[1] (TEOM), qui finance le fonctionnement de ce service public.
Réalisations
modifierRéférences
modifier- « CA de Saint Omer (N° SIREN : 246200455) », Fiche signalétique BANATIC, (consulté le ).
- Marie Jansana, « Racquinghem veut rejoindre la CASO: ce que cela change pour les habitants : Racquinghem demande à rejoindre la communauté d’agglomération de Saint-Omer. Si sa demande est validée par la CASO et le pays d’Aire, elle deviendra le vingt-sixième membre de l’agglomération audomaroise. À la clé, plus d’avantages que d’inconvénients, assure le maire, Bernard Idzik », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Racquinghem officiellement rattachée à la communauté d’agglomération de Saint-Omer.
- « Audomarois: le «veto» de Clairmarais stoppe la démarchede commune nouvelle », sur nordeclair.fr, Nord Éclair,
- « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Saint-Martin-lez-Tatinghem », Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais, no 1, (lire en ligne [PDF]).
- « Audomarois : la nouvelle grande agglo s’appellera la CAPSO », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- « L’agenda de la semaine : Qui prendra la tête de la CASO? Verdict vendredi », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Valéry Duhaut, « La communauté d’agglo de Saint-Omer passe à droite, avec François Decoster président : C’est donc François Decoster qui l’a emporté. Le nouveau maire de Saint-Omer est président de la communauté d’agglomération. Il forme un tandem avec son premier vice-président, le socialiste Bertrand Petit. Ce dernier s’est affranchi des barons du PS local, dont le député Michel Lefait qui essuie là un cinglant revers. Retour sur cette soirée d’élection qui a attiré 250 spectateurs vendredi soir », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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