[go: nahoru, domu]

Aller au contenu

Leptine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Leptine
Image illustrative de l’article Leptine
Structure d'une leptine humaine (PDB 1AX8[1])
Caractéristiques générales
Nom approuvé Leptine
Symbole LEP
Synonymes Hormone de satiété
Classification
Pfam PF02024
Clan Pfam CL0053
InterPro IPR000065
SCOP 1ax8
SUPERFAMILY 1ax8
Homo sapiens
Locus 7q32.1
Masse moléculaire 18 641 Da[2]
Nombre de résidus 167 acides aminés[2]
Entrez 3952
HUGO 6553
OMIM 164160
UniProt P41159
RefSeq (ARNm) NM_000230.2, XM_005250340.4
RefSeq (protéine) NP_000221.1, XP_005250397.1
Ensembl ENSG00000174697
PDB 1AX8

GENATLASGeneTestsGoPubmedHCOPH-InvDBTreefamVega

Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.
De multiples facteurs[3] peuvent entraîner un déséquilibre hormonal et favoriser l'obésité. Ce déséquilibre met en jeu de nombreux signaux centraux et périphériques impliqués dans la régulation de la prise alimentaire, tels que la ghréline orexigène (régulation à court terme) et la leptine anorexigène (régulation à long terme).

La leptine (du grec leptos, mince) parfois dite « hormone de la satiété » est une hormone digestive peptidique qui régule les réserves de graisses dans l'organisme et l'appétit en contrôlant la sensation de satiété. C'est une hormone anorexigène contrairement aux hormones orexigènes (ghréline, cortisol).

Cette hormone est sécrétée par le tissu adipeux blanc qui, en plus de sa fonction de stockage et de mobilisation des acides gras, possède également une activité endocrine très importante[4]. La leptine est également sécrétée par le tissu adipeux brun[5] (bien que son impact soit minime en raison de la faible proportion de tissu adipeux brun) ainsi que par d'autres tissus ou organes tels que l'estomac, le muscle squelettique, la moelle osseuse

L'hypothèse d'une substance pouvant normaliser le poids d'une souche de souris obèse a été suspectée dès 1973[6]. Le gène responsable de sa fabrication a été isolé en 1994[7], permettant sa synthèse un an plus tard[8].

Il s'agit d'une protéine d'environ 16 kDa (kilodaltons), codée par le gène « OB »[9] situé sur le chromosome 7 humain.

Six récepteurs différents ont été identifiés, appelés Ob Ra-f, le plus étudié chez l'homme étant le type b[10].

Quand des aliments pénètrent dans l'estomac, en une quinzaine de minutes la paroi gastrique sécrète un « flash » (une sécrétion rapide) de leptine qui induit un effet de satiété à trois niveaux :

  1. Elle agit en synergie avec la cholécystokinine sécrétée presque simultanément par le duodénum, autre hormone de satiété dont l'action est plus longue ;
  2. Elle favorise l'absorption intestinale des protéines (en mobilisant un transporteur spécifique des entérocytes) au détriment des lipides, intervenant ainsi dans le contrôle de la prise énergétique ;
  3. Elle rejoint le noyau arqué de l’hypothalamus, se fixe sur ses récepteurs (l'alpha-msh (en) et le neuropeptide Y) et stimule la sécrétion de peptides anorexigènes qui, par l'effet de satiété, diminuent la prise alimentaire[11].

La leptine est produite et sécrétée dans la circulation sanguine par les cellules adipeuses (adipocytes)[12] en permanence et en grande quantité, selon le volume du tissu graisseux, permettant d'atteindre un équilibre (le « juste poids », appelé "set point" par les chercheurs).

Sa présence en quantité importante augmente la dépense énergétique en augmentant la production de chaleur par l'organisme (thermogenèse). La cible principale de la leptine est le noyau arqué de l'hypothalamus (certaines sources récentes tendent à démontrer que les récepteurs de la leptine se trouveraient plutôt dans le tronc cérébral où elle intervient sur la sérotonine, un neurotransmetteur). Ce dernier exprime deux neuropeptides orexigènes, le neuropeptide Y et l'AgRP dont la sécrétion est inhibée par la leptine, l'insuline et deux neuropeptides anorexigènes, Proopiomélanocortine (POMC) et CART (en) dont l'expression est stimulée par la leptine et l'insuline[13].

Sur le plan métabolique, une sécrétion importante de cette hormone (induite par une quantité de masse grasse supérieure), induit une lipolyse, inhibe la lipogenèse et augmente la sensibilité à l'insuline. Par ailleurs, elle diminue également la sécrétion en insuline et réduit la néoglucogénèse interprandiale. À l'inverse, le manque de leptine induit une augmentation (via son affinité avec l'alpha msh et le neuropeptide Y) du stockage de masse grasse ainsi qu'une augmentation de l'affinité pour les aliments.

La leptine a également été identifiée comme étant un puissant inhibiteur de la formation osseuse lorsqu'elle est présente en grande quantité, en stimulant la résorption et en déprimant la formation ostéoblastique. À faible dose, elle préviendrait cette perte osseuse.

Il semble qu’il existe une différence sexuée dans la sécrétion en leptine puisqu’à quantité de tissu sous-cutané égale, les adipocytes féminins sécrètent trois fois plus de leptine que les adipocytes masculins.

Leptine et santé

[modifier | modifier le code]

Une mutation du gène (appelé DB) du récepteur de la leptine entraîne une obésité extrême. Par ailleurs, une mutation du gène de la leptine entraîne le plus souvent la formation d'une leptine[14] inefficiente et serait responsable de près de 3 % des obésités sévères juvéniles. Dans de rares cas, cette mutation peut s'accompagner par un effondrement du taux de leptine[15]. Par contre, dans la plupart des cas, le taux de leptine circulant dans l'organisme reste normal et cette mutation, responsable de la génération d'un gène de la leptine défectueux, ne peut être confirmée que par un diagnostic génétique[16].

Le taux de leptine peut diminuer en cas de régime alimentaire[17], de tabagisme[18]. Il est modifié, dans un sens ou un autre, par divers médicaments[9].

L'utilisation thérapeutique de la leptine pour parvenir à une perte de poids pourrait donner des résultats prometteurs[19].

Maladie d'Alzheimer

[modifier | modifier le code]

La leptine influe sur le développement et l'évolution du cerveau. Elle diminuerait les concentrations de bêta-amyloïde[20], la composante principale des plaques qui se développent dans le cerveau des personnes touchées par la maladie d'Alzheimer. Avoir un taux sanguin de leptine bas prédispose statistiquement quatre fois plus au risque de maladie d'Alzheimer[20].
La leptine pourrait ainsi être un biomarqueur de maladie d’Alzheimer, voire un futur comédicament. Cependant, un bas taux de leptine n'implique pas systématiquement l'apparition d'une démence. L'efficacité supputée de la gestion du taux de la leptine dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer reste donc à démontrer.

Un taux de leptine élevé semble corrélé avec un risque plus important d'infarctus du myocarde[21],[22], et ce, indépendamment du niveau d'obésité[9]. De même, le risque de survenue d'un diabète pourrait augmenter pour la même raison - du moins chez l'homme[23].

La leptine stimulerait la prolifération des cellules cancéreuses du sein, in vitro[24].

Une faible concentration de leptine pourrait également influer sur l'apnée centrale du sommeil[25].

Les patients atteints de pneumonie COVID-19 présentaient des niveaux plus élevés de leptine et un rapport adiponectine/leptine plus faible[26].

Son rôle dans les problèmes articulaires et l'obésité 

[modifier | modifier le code]

Obésité et arthrose

[modifier | modifier le code]

Il existe un lien étroit entre l'obésité et l'arthrose. L'obésité est l'un des principaux facteurs de risque pouvant être prévenus dans le développement de l'arthrose. On a tout d'abord pensé que la relation entre arthrose et obésité était exclusivement de nature biomécanique, le surpoids favorisant l'accélération de l'usure articulaire. Cependant, on reconnaît aujourd'hui qu'il existe également une composante métabolique, qui explique pourquoi l'obésité est un facteur de risque pour l'arthrose, non seulement pour les articulations qui supportent du poids (par exemple, les genoux), mais aussi pour celles qui n'en supportent pas (par exemple, les mains)[27] . En effet, il a été démontré que la réduction de la graisse corporelle contribue davantage à une réduction de l'arthrose qu'une simple réduction du poids corporel sans perte de masse graisseuse[28]. Ce constat s'explique par le fait que le tissu adipeux libère les substances pro-inflammatoires favorisant le développement de l'arthrose[29],[30],[31],[32],[33].

Ainsi, la production déréglée d'adipokines et de médiateurs inflammatoires, l'hyperlipémie et l'augmentation du stress oxydant systémique sont des conditions fréquemment associées à l'obésité qui peuvent également favoriser la dégénérescence articulaire. De plus, de nombreuses substances régulatrices jouent un rôle dans le développement, l'entretien, le bon fonctionnement des tissus adipeux, du cartilage et des autres tissus des articulations. Les altérations de la production de ces substances peuvent constituer un lien supplémentaire entre l'obésité et l'arthrose.

Leptine et arthrose

[modifier | modifier le code]

Les adipocytes interagissent avec les autres cellules à travers la production et la sécrétion de différentes molécules de signalisation, notamment les protéines de signalisation appelées adipokines. Certaines adipokines peuvent être considérées comme des hormones, car elles régulent les fonctions des organes à distance, et plusieurs d'entre elles sont spécifiquement impliquées dans la physiopathologie de la maladie des articulations. L'une parmi ces adipokines a attiré l'attention du monde de la recherche ces dernières années. Il s'agit de la leptine. En effet, le taux de leptine croît avec l'indice de masse corporelle (IMC) et plus spécifiquement avec la masse grasse. En plus, les personnes obèses ont des niveaux plus élevés de leptine que les personnes non obèses[34]. Chez les personnes obèses, l'augmentation des niveaux de leptine conduit à des réponses inattendues, c'est-à-dire qu'il n'y pas de réduction de l'ingestion d'aliments ni du poids corporel, car il existe une résistance à la leptine[35]. Outre la fonction de régulation de l'homéostasie de l'énergie, la leptine joue un rôle dans d'autres fonctions physiologiques telles que la communication neuro-endocrinienne, la reproduction, l'angiogenèse et la formation d'os. Plus récemment, la leptine a été reconnue comme un facteur de cytokines avec des actions pléiotropiques également dans la réponse immunitaire et l'inflammation[35],[36],[37],[38]. Par exemple, la leptine peut se trouver dans le liquide synovial en corrélation avec l'indice de masse corporelle, et les récepteurs de leptine s'expriment dans le cartilage, où la leptine module et intervient dans de nombreuses réponses inflammatoires et destructrices du cartilage et d'autres tissus des articulations. La leptine est donc un candidat possible pour établir un lien entre l'obésité et l'arthrose, et sert d'objectif putatif pour le traitement nutritionnel de l'arthrose.

Tout comme dans le plasma, les niveaux de leptine dans le liquide synovial possèdent une corrélation positive avec l'IMC[39],[40],[41],[42]. La leptine du liquide synovial est synthétisée au moins partiellement dans l'articulation, et peut avoir son origine en partie dans la circulation. Il a été démontré que la leptine est produite par les chondrocytes, ainsi que par d'autres tissus dans l'articulation, notamment la synovie, les ostéophytes, le ménisque et l'os[39],[40],[43],[44],[45],[46]. Un bloc de graisse infrapatellaire situé hors de la synovie à l'intérieur de l'articulation du genou est adjacent à la membrane synoviale et au cartilage, et a été récemment très apprécié comme source importante de la leptine, ainsi que d'autres adipokines et médiateurs qui contribuent à la pathogenèse de l'arthrose[46],[47],[48],[49].

Le risque de souffrir d'arthrose peut se voir réduit par une perte de poids. Cette réduction du risque est partiellement liée à la diminution de la charge articulaire, mais aussi à la diminution de la masse grasse, de l'adiposité centrale et de l'inflammation de bas grade associée à l'obésité et aux facteurs systémiques. 

Ces éléments probants de plus en plus nombreux désignent la leptine comme facteur de dégradation du cartilage dans la pathogenèse de l'arthrose, et comme biomarqueur potentiel de la progression de la maladie, ce qui suggère que la leptine, ainsi que les mécanismes de régulation et de signalisation, peuvent être de nouveaux objectifs prometteurs dans le traitement de l'arthrose, particulièrement chez les patients obèses.

Les personnes obèses sont prédisposées à souffrir d'arthrose, non seulement à cause de la surcharge mécanique, mais aussi à cause de la surexpression de facteurs solubles, tels que la leptine et les cytokines pro-inflammatoires, qui contribuent à l'inflammation des articulations et à la destruction du cartilage. Les personnes obèses sont donc dans une situation modifiée, due à une insuffisance métabolique, qui requiert un traitement nutritionnel spécifique apte à normaliser la production de leptine et à réduire l'inflammation systémique de bas grade, afin de diminuer l'effet nocif de ces médiateurs systémiques sur la santé des articulations.

Il existe des suppléments nutritionnels et des agents pharmacologiques capables de diriger ces facteurs et d'améliorer les deux problèmes.

En tant que médicament

[modifier | modifier le code]

Un analogue synthétique de la leptine existe sous le nom de metreleptine. Cette dernière a été testée dans certaines formes d'obésité avec déficit important en leptine chez l'enfant[50] ou chez l'adulte[51].

Impact du sommeil sur la leptine

[modifier | modifier le code]

Le professeur Cappucio, de l'université de Warwick, ainsi que d’autres études ont montré que la privation de sommeil pouvait conduire à l’obésité. En effet, un manque de sommeil entraîne une production accrue de l'hormone ghréline, qui stimule l'appétit, et causerait également une diminution de la production de leptine[52],[53],[54]. Le sommeil exercerait ainsi une influence sur la sécrétion de ces deux hormones antagonistes.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Faming Zhang, Margret B. Basinski, John M. Beals, Stephen L. Briggs, Lisa M. Churgay, David K. Clawson, Richard D. DiMarchi, Thomas C. Furman, John E. Hale, Hansen M. Hsiung, Brigitte E. Schoner, Dennis P. Smith, Xing Y. Zhang, Jean-Pierre Wery et Richard W. Schevitz, « Crystal structure of the obese protein Ieptin-E100 », Nature, vol. 387, no 6629,‎ , p. 206-209 (PMID 9144295, DOI 10.1038/387206a0, Bibcode 1997Natur.387..206Z, lire en ligne)
  2. a et b Les valeurs de la masse et du nombre de résidus indiquées ici sont celles du précurseur protéique issu de la traduction du gène, avant modifications post-traductionnelles, et peuvent différer significativement des valeurs correspondantes pour la protéine fonctionnelle.
  3. Facteurs génétiques, métaboliques (maladies, médicaments, drogues), psychologiques (stress, troubles des conduites alimentaires), socio-économiques (milieu de vie, éducation alimentaire, sociétés industrielles marquées par une abondance de nourriture et une diminution progressive de la dépense énergétique)...
  4. Brennan AM, Mantzoros CS, « Drug Insight: the role of leptin in human physiology and pathophysiology--emerging clinical applications », Nat Clin Pract Endocrinol Metab, vol. 2, no 6,‎ , p. 318–327 (PMID 16932309, DOI 10.1038/ncpendmet0196)
  5. Carole Delavaud, Yves Y. Chilliard et Michèle Guerre-Millo (Quoted), « [https://hal.inrae.fr/hal-02797361/document Leptine, adipokines, hormones digestives et métabolisme énergétique (suite). Master. Master 2 Sciences, Technologies, Santé (STS) mention Nutrition, Santé, Aliments (NSA) (Adipokines et métabolisme énergétique), 2014, 51 diapos. �hal-0279736] » Accès libre [PDF], sur HAL de l’institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE),‎ (consulté le ), p. 18
  6. Coleman DL, Effects of parabiosis of obese with diabetes and normal mice, Diabetologia, 1973;9:294–298
  7. Zhang Y, Proenca R, Maffei M, Barone M, Leopold L, Friedman JM, Positional cloning of the mouse obese gene and its human homologue, Nature, 1994;372:425–432
  8. Pelleymounter MA, Cullen MJ, Baker MB et als. Effects of the obese gene product on body weight regulation in ob/ob mice, Science, 1995;269:540–543
  9. a b et c Koh KK, Park SM, Quon MJ, Leptin and cardiovascular disease: Response to therapeutic interventions, Circ, 2008;117:3238-3249.
  10. Lee GH, Proenca R, Montez JM et als. Abnormal splicing of the leptin receptor in diabetic mice, Nature, 1996;379:632–635.
  11. Dr Marie Thirion, Pourquoi j'ai faim ? : De la peur de manquer aux folies des régimes, Albin Michel, , p. 101
  12. Elle est la première hormone (prohormone) à avoir été identifiée dans le tissu adipeux.
  13. Hervé Guénard, Physiologie humaine, 3e édition, Éditions Pradel, 2001, 606 pp (ISBN 2-913996-04-3).
  14. « Leptine et obesité »
  15. Montague CT, Farooqi IS, Whitehead JP, et al. Congenital leptin deficiency is associated with severe early-onset obesity in humans, Nature, 1997;387:903-908
  16. (en) Farooqi IS, Wangensteen T, Collins S et Als. Clinical and molecular genetic spectrum of congenital deficiency of the leptin receptor, New Eng J Med, 2007;356:237-247
  17. Geldszus R, Mayr B, Horn R Geisthovel F, von zur Muhlen A, Brabant G Serum leptin and weight reduction in female obesity, Eur. J. Endocrinol., 1996;135:659-662
  18. Reseland JE, Mundal HH, Hollung K, Haugen F, Zahid N, Anderssen SA, Drevon CA, Cigarette smoking may reduce plasma leptin concentration via catecholamines, Prostaglandins Leukot Essent Fatty Acids, 2005;73:43-49
  19. Heymsfield SB, Greenberg AS, Fujioka K et als. Recombinant leptin for weight loss in obese and lean adults: a randomized, controlled, dose-escalation trial, JAMA, 1999:282;1568–1575
  20. a et b Wolfgang Lieb et al. ; Association of Plasma Leptin Levels With Incident Alzheimer Disease and MRI Measures of Brain Aging - Revue JAMA. 2009 ; 302(23):2565-2572
  21. Wallerstedt SM, Eriksson AL, Niklason A, Ohlsson C, Hedner T, Serum leptin and myocardial infarction in hypertension. Blood Press. 2004;13:243-246
  22. Wallace AM, McMahon AD, Packard CJ, Kelly A, Shepherd J, Gaw A, Sattar N, Plasma leptin and the risk of cardiovascular disease in the West of Scotland Coronary Prevention Study (WOSCOPS), Circulation, 2001;104:3052-3056
  23. Wannamethee SG, Lowe GD, Rumley A, Cherry L, Whincup PH, Sattar N, Adipokines and risk of type 2 diabetes in older men, Diabetes Care, 2007;30:1200-1205
  24. Peyrat JP, Révillion F, Grosjean J, Charlier M, Djiane J, La leptine: un lien entre obésité et cancer du sein, Obésité, 2008;3,66-71
  25. Ivan Cundrle, Virend Somers, Prachi Singh, Bruce Johnson, Christopher Scott, Christelle van der Walt, Lyle Olson, LEPTIN CONCENTRATION PREDICTS CENTRAL SLEEP APNEA IN HEART FAILURE PATIENTS, Journal of the American Cardiology, 2013;61(10_S)
  26. Federica Tonon, Stefano Di Bella, Fabiola Giudici et Verena Zerbato, « Discriminatory Value of Adiponectin to Leptin Ratio for COVID-19 Pneumonia », International Journal of Endocrinology, vol. 2022,‎ , p. 9908450 (ISSN 1687-8337, PMID 35529082, PMCID 9072020, DOI 10.1155/2022/9908450, lire en ligne, consulté le )
  27. (en) Erlangga Yusuf, Rob G. Nelissen, Andreea Ioan-Facsinay et Vedrana Stojanovic-Susulic, « Association between weight or body mass index and hand osteoarthritis: a systematic review », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 69, no 4,‎ , p. 761–765 (ISSN 0003-4967 et 1468-2060, PMID 19487215, DOI 10.1136/ard.2008.106930, lire en ligne, consulté le )
  28. (en) Jeremy Sokolove et Christin M. Lepus, « Role of inflammation in the pathogenesis of osteoarthritis: latest findings and interpretations », Therapeutic Advances in Musculoskeletal Disease, vol. 5, no 2,‎ , p. 77–94 (DOI 10.1177/1759720x12467868, lire en ligne, consulté le )
  29. R. M. Aspden, B. A. Scheven et J. D. Hutchison, « Osteoarthritis as a systemic disorder including stromal cell differentiation and lipid metabolism », Lancet (London, England), vol. 357, no 9262,‎ , p. 1118–1120 (ISSN 0140-6736, PMID 11297982, DOI 10.1016/S0140-6736(00)04264-1, lire en ligne, consulté le )
  30. (en) P. Pottie, N. Presle, B. Terlain et P. Netter, « Obesity and osteoarthritis: more complex than predicted! », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 65, no 11,‎ , p. 1403–1405 (ISSN 0003-4967 et 1468-2060, PMID 17038451, DOI 10.1136/ard.2006.061994, lire en ligne, consulté le )
  31. Timothy M. Griffin et Farshid Guilak, « Why is obesity associated with osteoarthritis? Insights from mouse models of obesity », Biorheology, vol. 45, nos 3-4,‎ , p. 387–398 (ISSN 0006-355X, PMID 18836239, PMCID PMC2748656, lire en ligne, consulté le )
  32. K. Masuko, M. Murata, N. Suematsu et K. Okamoto, « A metabolic aspect of osteoarthritis: lipid as a possible contributor to the pathogenesis of cartilage degradation », Clinical and Experimental Rheumatology, vol. 27, no 2,‎ , p. 347–353 (ISSN 0392-856X, PMID 19473582, lire en ligne, consulté le )
  33. (en) Peng-fei Hu, Jia-peng Bao et Li-dong Wu, « The emerging role of adipokines in osteoarthritis: a narrative review », Molecular Biology Reports, vol. 38, no 2,‎ , p. 873–878 (ISSN 0301-4851 et 1573-4978, DOI 10.1007/s11033-010-0179-y, lire en ligne, consulté le )
  34. Robert V. Considine, Madhur K. Sinha, Mark L. Heiman et Aidas Kriauciunas, « Serum Immunoreactive-Leptin Concentrations in Normal-Weight and Obese Humans », New England Journal of Medicine, vol. 334, no 5,‎ , p. 292–295 (ISSN 0028-4793, PMID 8532024, DOI 10.1056/nejm199602013340503, lire en ligne, consulté le )
  35. a et b (en) Roberto Coppari et Christian Bjørbæk, « Leptin revisited: its mechanism of action and potential for treating diabetes », Nature Reviews Drug Discovery, vol. 11, no 9,‎ , p. 692–708 (ISSN 1474-1784, DOI 10.1038/nrd3757, lire en ligne, consulté le )
  36. O. Gualillo, « Further evidence for leptin involvement in cartilage homeostases », Osteoarthritis and Cartilage, vol. 15, no 8,‎ , p. 857–860 (ISSN 1063-4584, PMID 17560812, DOI 10.1016/j.joca.2007.04.015, lire en ligne, consulté le )
  37. (en) Noriyuki Ouchi, Jennifer L. Parker, Jesse J. Lugus et Kenneth Walsh, « Adipokines in inflammation and metabolic disease », Nature Reviews Immunology, vol. 11, no 2,‎ , p. 85–97 (ISSN 1474-1741, DOI 10.1038/nri2921, lire en ligne, consulté le )
  38. Morena Scotece, Javier Conde, Katriina Vuolteenaho et Anna Koskinen, « Adipokines as drug targets in joint and bone disease », Drug Discovery Today, vol. 19, no 3,‎ , p. 241–258 (ISSN 1878-5832, PMID 23906693, DOI 10.1016/j.drudis.2013.07.012, lire en ligne, consulté le )
  39. a et b Hélène Dumond, Nathalie Presle, Bernard Terlain et Didier Mainard, « Evidence for a key role of leptin in osteoarthritis », Arthritis and Rheumatism, vol. 48, no 11,‎ , p. 3118–3129 (ISSN 0004-3591, PMID 14613274, DOI 10.1002/art.11303, lire en ligne, consulté le )
  40. a et b T. Simopoulou, K. N. Malizos, D. Iliopoulos et N. Stefanou, « Differential expression of leptin and leptin's receptor isoform (Ob-Rb) mRNA between advanced and minimally affected osteoarthritic cartilage; effect on cartilage metabolism », Osteoarthritis and Cartilage, vol. 15, no 8,‎ , p. 872–883 (ISSN 1063-4584, PMID 17350295, DOI 10.1016/j.joca.2007.01.018, lire en ligne, consulté le )
  41. (en) Katriina Vuolteenaho, Anna Koskinen, Teemu Moilanen et Eeva Moilanen, « Leptin levels are increased and its negative regulators, SOCS-3 and sOb-R are decreased in obese patients with osteoarthritis: a link between obesity and osteoarthritis », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 71, no 11,‎ , p. 1912–1913 (ISSN 0003-4967 et 1468-2060, PMID 22689314, DOI 10.1136/annrheumdis-2011-201242, lire en ligne, consulté le )
  42. (en) Rajiv Gandhi, Mark Takahashi, Khalid Syed et J. Rod Davey, « Relationship between body habitus and joint leptin levels in a knee osteoarthritis population », Journal of Orthopaedic Research, vol. 28, no 3,‎ , p. 329–333 (ISSN 1554-527X, DOI 10.1002/jor.21000, lire en ligne, consulté le )
  43. N. Presle, P. Pottie, H. Dumond et C. Guillaume, « Differential distribution of adipokines between serum and synovial fluid in patients with osteoarthritis. Contribution of joint tissues to their articular production », Osteoarthritis and Cartilage, vol. 14, no 7,‎ , p. 690–695 (ISSN 1063-4584, PMID 16527497, DOI 10.1016/j.joca.2006.01.009, lire en ligne, consulté le )
  44. (en) M. Morroni, R. De Matteis, C. Palumbo et M. Ferretti, « In vivo leptin expression in cartilage and bone cells of growing rats and adult humans », Journal of Anatomy, vol. 205, no 4,‎ , p. 291–296 (ISSN 1469-7580, DOI 10.1111/j.0021-8782.2004.00333.x, lire en ligne, consulté le )
  45. K. Järvinen, K. Vuolteenaho, R. Nieminen et T. Moilanen, « Selective iNOS inhibitor 1400W enhances anti-catabolic IL-10 and reduces destructive MMP-10 in OA cartilage. Survey of the effects of 1400W on inflammatory mediators produced by OA cartilage as detected by protein antibody array », Clinical and Experimental Rheumatology, vol. 26, no 2,‎ , p. 275–282 (ISSN 0392-856X, PMID 18565249, lire en ligne, consulté le )
  46. a et b (en) Emilie Distel, Thomas Cadoudal, Sylvie Durant et Alexandre Poignard, « The infrapatellar fat pad in knee osteoarthritis: An important source of interleukin-6 and its soluble receptor », Arthritis & Rheumatism, vol. 60, no 11,‎ , p. 3374–3377 (ISSN 1529-0131, DOI 10.1002/art.24881, lire en ligne, consulté le )
  47. S. Clockaerts, Y. M. Bastiaansen-Jenniskens, J. Runhaar et G. J. V. M. Van Osch, « The infrapatellar fat pad should be considered as an active osteoarthritic joint tissue: a narrative review », Osteoarthritis and Cartilage, vol. 18, no 7,‎ , p. 876–882 (ISSN 1522-9653, PMID 20417297, DOI 10.1016/j.joca.2010.03.014, lire en ligne, consulté le )
  48. (en) I. R. Klein-Wieringa, M. Kloppenburg, Y. M. Bastiaansen-Jenniskens et E. Yusuf, « The infrapatellar fat pad of patients with osteoarthritis has an inflammatory phenotype », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 70, no 5,‎ , p. 851–857 (ISSN 0003-4967 et 1468-2060, PMID 21242232, DOI 10.1136/ard.2010.140046, lire en ligne, consulté le )
  49. (en) Wang Hui, Gary J. Litherland, Martina S. Elias et Gareth I. Kitson, « Leptin produced by joint white adipose tissue induces cartilage degradation via upregulation and activation of matrix metalloproteinases », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 71, no 3,‎ , p. 455–462 (ISSN 0003-4967 et 1468-2060, PMID 22072016, DOI 10.1136/annrheumdis-2011-200372, lire en ligne, consulté le )
  50. Farooqi IS, Jebb SA, Langmack G et al. Effects of recombinant leptin therapy in a child with congenital leptin deficiency, N Engl J Med, 1999;341:879-884
  51. Licinio J, Caglayan S, Ozata M, et al. Phenotypic effects of leptin replacement on morbid obesity, diabetes mellitus, hypogonadism, and behavior in leptin-deficient adults, Proc Natl Acad Sci U S A, 2004;101:4531-4536
  52. Francesco P. Cappuccio, Frances M. Taggart, Ngianga-Bakwin Kandala et Andrew Currie, « Meta-Analysis of Short Sleep Duration and Obesity in Children and Adults », Sleep, vol. 31, no 5,‎ , p. 619–626 (ISSN 0161-8105, PMID 18517032, PMCID PMC2398753, lire en ligne, consulté le )
  53. Shahrad Taheri, Ling Lin, Diane Austin et Terry Young, « Short Sleep Duration Is Associated with Reduced Leptin, Elevated Ghrelin, and Increased Body Mass Index », PLoS Medicine, vol. 1, no 3,‎ (ISSN 1549-1277, PMID 15602591, DOI 10.1371/journal.pmed.0010062, lire en ligne, consulté le )
  54. (en) Tae Won Kim, Jong-Hyun Jeong et Seung-Chul Hong, « The Impact of Sleep and Circadian Disturbance on Hormones and Metabolism », International Journal of Endocrinology, vol. 2015,‎ , p. 1–9 (ISSN 1687-8337 et 1687-8345, DOI 10.1155/2015/591729, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]