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Pedro Páramo

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Pedro Páramo
Image illustrative de l’article Pedro Páramo

Auteur Juan Rulfo
Pays Drapeau du Mexique Mexique
Genre Roman
Version originale
Langue Espagnol
Titre Pedro Páramo
Éditeur Fondo de Cultura Económica
Date de parution 1955
Version française
Traducteur Roger Lescot
Éditeur Gallimard
Lieu de parution Paris
Date de parution 1959

Pedro Páramo est un roman de l'auteur mexicain Juan Rulfo publié en 1955.

Juan Preciado promet à sa mère sur son lit de mort qu'il ira à Comala réclamer de son père Pedro Páramo ce qui lui revient. Sur le chemin de Comala, il rencontre Abundio, un muletier, qui lui révèle être lui aussi un fils de Pedro Páramo, ce qui déconcerte le personnage principal. Juan découvre un village désert à l'atmosphère sinistre. Par la suite, Juan Preciado fera de nombreuses rencontres qui lui feront apprendre aussi de multiples choses sur son père.

Le roman raconte également l'histoire de Pedro Páramo, sous forme fragmentaire et sans suivre l'ordre chronologique.

Le roman se rattache au réalisme magique en ce que des personnages morts réapparaissent de manière à la fois brutale et familière tout au long du récit, ce que Juan ne comprendra que progressivement.

Pedro Páramo est aussi une critique du caciquisme, incarné par le personnage éponyme, dont le nom (Pedro, "pierre" ; páramo : "terre stérile" en espagnol) renvoie à la dureté. Le père du héros ne fait qu'apporter la mort autour de lui et dans le village de Comala.

Bien que le roman de Rulfo ait la réputation d'avoir été accueilli dans l'incompréhension, un compte-rendu très favorable est paru dans El Universal en à Mexico, qui le présente comme une nouvelle. En novembre de la même année, Carlos Fuentes fait paraître une critique élogieuse du livre pour la revue française L'Esprit des Lettres.

Jorge Luis Borges a déclaré que « Páramo est un des meilleurs romans des littératures de langue hispanique, et même de la littérature. » Álvaro Mutis aurait dit au jeune García Marquez : « Tenez, lisez-le pour apprendre. » Tahar Ben Jelloun, quant à lui, considère « Pedro Páramo (comme) un livre "amulette". Une espèce d'objet magique, car Juan Rulfo a tout dit en si peu de pages. Je me suis trouvé très rarement face à une telle densité. » La bibliothèque idéale[Laquelle ?] le classe parmi les dix œuvres majeures de la littérature latino-américaine.

En 2005, Sylvie Germain publie Magnus, un livre en partie inspiré de Pedro Páramo, qu'elle cite dans son roman, lauréat du Prix Goncourt des lycéens 2005.

Adaptation cinématographique

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Bibliographie

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Traductions

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  • Pedro Páramo (trad. Roger Lescot), Gallimard,
    Nouvelle traduction en 2005 par Gabriel Iaculli, Gallimard, coll. « Folio », 192 p.

Liens externes

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