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Rue Condorcet (Toulouse)

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Rue Condorcet
Image illustrative de l’article Rue Condorcet (Toulouse)
La rue Condorcet vue de la place Saint-Roch.
Situation
Coordonnées 43° 34′ 56″ nord, 1° 26′ 43″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Saint-Agne
Début no 102 rue du Férétra et no 2 place Saint-Roch
Fin no 17 rue Germain-Pilon
Morphologie
Longueur 200 m
Largeur m
Transports
Train urbain (TER cadencé) de l'agglomération toulousaine  Train urbain Gare de Saint-Agne (à proximité)
Métro de ToulouseModèle vide Métro Ligne B du métro de Toulouse : EmpalotSaint-Agne – SNCF (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L4L5344454115152 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue du Calvaire (vers 1870-1936)
Nom actuel 1936
Nom occitan Carrièra Condorcet
Histoire et patrimoine
Création vers 1870
Notice
Archives 315551920046
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Condorcet
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Condorcet

La rue Condorcet (en occitan : carrièra Condorcet) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

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Description

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La rue Condorcet est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Agne, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Elle naît perpendiculairement à la rue du Férétra, au niveau de la place Saint-Roch, petite place triangulaire qui se forme au carrefour de la rue du même nom. Longue de 200 mètres et rectiligne, elle est orientée à l'est. Elle se termine en rencontrant la rue Germain-Pilon.

La chaussée compte une seule voie de circulation en sens unique, de la rue du Férétra vers la rue Germain-Pilon. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

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La rue Condorcet rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue du Férétra (g)
  2. Place Saint-Roch (d)
  3. Rue Germain-Pilon

La rue Condorcet n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité de la station Empalot, sur la ligne de métro Ligne B du métro de Toulouse, près de laquelle se trouvent également les arrêts du Linéo L5 et des bus 4454152. À l'est, sur l'avenue de l'U.R.S.S., se trouve également la station Saint-Agne – SNCF, sur la même ligne de métro, ainsi que les arrêts de la ligne de bus et 34 le terminus de la ligne de bus 115. Au nord, le long du boulevard des Récollets, se trouvent également les arrêts des Linéo L4L5 et des bus 34152.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches de la rue Condorcet sont les stations no 155 (34 boulevard des Récollets) et no 156 (38 avenue Jean-Moulin).

La rue porta, à l'origine, le nom de rue du Calvaire, à cause de la proximité du Calvaire : il s'agissait d'un chemin de croix monumental, aménagé entre 1821 et 1822 dans l'enclos de l'ancien couvent des Récollets (actuels no 167 rue du Férétra et no 36 boulevard des Récollets)[1]. En 1936, elle a été nommée en hommage à Marie-Jean-Antoine-Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794) : savant, écrivain, homme politique et révolutionnaire, il écrivit de nombreux ouvrages scientifiques, mais aussi philosophiques et politiques sur la liberté de la presse, l'instruction des enfants et les droits des femmes[2]

La rue est tracée vers 1870[2], en même temps que la rue Peyrouset, qui la prolonge à l'est pour rejoindre l'allée Saint-Agne (actuelle avenue de l'U.R.S.S.)[3]. Elle est bordée de nombreuses maisons toulousaines, caractéristiques des faubourgs toulousains, construites dans le dernier quart du XIXe siècle.

En 1971, Jacques Cardona crée le studio Condorcet avec Roger Loubet, Jean-Michel et François Porterie, dans un garage de la rue (emplacement de l'actuel no 36). Condorcet devient un célèbre studio pour la qualité de l'acoustique et le son « à la californienne » : Michel Sardou y enregistre en particulier La Maladie d'amour. Le studio se développe, s'agrandit et se déplace dans un immeuble de la rue Matabiau (actuel no 48) en 1975, puis de l'avenue de Lyon (ancien no 12 bis) en 1987[4].

Patrimoine et lieux d'intérêt

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  • no  41 : maison toulousaine.
    La maison toulousaine est construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle s'élève à l'angle de la rue Germain-Pilon. Elle est bâtie en assises alternées de briques et de galets et s'élève sur deux niveaux. La rez-de-chaussée est ouvert par une porte latérale et deux fenêtres rectangulaires surmontées d'une fine corniche moulurée qui fait séparation entre les niveaux. Le comble à surcroît est percé de trois ouvertures circulaires pour l'aération, tandis que trois petites fenêtres sont restées bouchées. La façade est surmontée d'une corniche à denticules. La maison se distingue des autres toulousaines de la rue par le traitement de sa façade, peut-être transformées postérieurement à la construction de la maison, par la qualité de l'appareillage des briques et par l'utilisation de briques claires et rouges alternées pour l'encadrement des ouvertures du rez-de-chaussée et pour le niveau de comble[5].

Notes et références

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Bibliographie

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  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Michel Vaginay, « Aux origines de Toulouse : La cité gauloise des Tolosates », Toulouse, une métropole méridionale : Vingt siècles de vie urbaine, Presses universitaires du Midi, Toulouse, 2009 (ISBN 978-2-8107-0950-2) (lire en ligne).
  • Philippe Gardes et Michel Vaginay, « Aux origines de Toulouse (Haute-Garonne) : Tolôssa à l'âge du Fer », L'âge du Fer dans la boucle de la Loire. Les Gaulois sont dans la ville, Actes du XXXIIe Colloque de l'Association française pour l'étude de l'âge du fer, Bourges, 1er-4 mai 2008, Fédération pour l'édition de la Revue archéologique du Centre de la France, Tours, 2009. p. 359-382 (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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